lundi 30 juin 2014

TA VOIX


J’ai oublié ta voix,
Très peu après ta mort.
J’avais aimé ta voix,
Je ne la retrouve pas.
Comme je l’aimais,
Surtout quand tu lisais !
J’aimerai t’entendre encor
Surtout quand tu chantais !
Je cherche sans espoir,
Dans mes cases mémoires.
J’ai oublié ta voix,
J’ai mal en y pensant,
Le temps n’y changera rien,
Ta voix me poursuivra !

Elena 2014

vendredi 27 juin 2014

LE NÜSHU


Dans la province de Hunan, en Chine, les femmes avaient leur propre écriture qui s’appelait «le « Nüshu ». L’origine en serait il y a environ mille ans quand il tomba amoureux d’une concubine lettrée et dont la famille l’était aussi, il l’emmena au palais. Au bout de quelques mois l’amour fut terminé pour l’empereur et la jeune fille expédiée avec les autres concubines. Alors la jeune fille écrivit à sa mère et ses sœurs en dépouillant l’écriture des hommes de manière à ce qu’on ne la comprenne pas, on dit qu’un eunuque l’aida pour envoyer la correspondance et le mode d’emploi de l’écriture féminin. Il faut dire que le nüshu comprend environ 600 caractères alors que l’écriture masculine en compte 50 000 tous différents.
Depuis ce temps les femmes apprenaient à leurs compagnes à écrire à leurs mères et sœurs en nüshu et cela dura jusqu’en 2004 où la dernière personne connaissant l’écriture mourut. Il faut dire qu’en général les écrits étaient brûlés en même temps que la défunte et donc l’écriture ne survivait qu’avec les personnes qui continuaient à écrire.
Ce fut le seul pays et seul endroit ou l’écriture féminine fut différente de celle des hommes.

Elena 2014

jeudi 26 juin 2014

LE NID



Dans mon jardin pousse un acacia boule, c’est un arbre pas bien haut mais assez touffu. Nous avions eu un nid de mésanges mais il fut détruit par notre chat de l’époque.
Aujourd’hui nous n’avons plus d’animaux mais les chats des voisins viennent veiller sur l’arbre et pour cause, il y a une tourterelle qui couve des œufs. Elle n’a pas eu peur quand nous nous sommes approchés pour la regarder mais nous avons reculé assez rapidement pour ne pas la perturber. Entre temps sur notre terrain circulent trois chats de différents voisins et ils ne sont jamais bien loin. J’espère que la tourterelle aura ses petits et qu’ils auront eu le temps de s’envoler avant qu’un chat ne s’en mêle.

Elena 2014

mardi 24 juin 2014

WRANGEL


Il est dernier commandant en chef des armées blanches (1878 – 1928) Il mourut à Bruxelles, sans doute assassiné par les communistes.
Wrangel se battit jusqu’au bout et à la fin réunit tous les blancs qu’il put, civils aussi bien que militaires et les fit monter sur les bateaux dont le sous-marin Spass. Il savait qu’il ne pouvait plus rien faire et décida d’introduire des Russes en Europe pour continuer la lignée de toutes les classes un peu comme Noé .
Spass partit de Perekop (terre séparant la Russie de la Crimée) et en cours de route rencontra le croiseur Waldeck-Rousseau. Les Français acceptèrent qu’il sauvât tout le monde et même de l’aider à condition qu’il laisse ensuite à la France toute la flotte y compris le sous-marin et il accepta sachant qu’il ne pouvait plus rien faire. C’est ainsi que furent sauvés plus de 100 000 blancs. Et, la France récupéra plus de cent bateaux et un sous-marin.
Je l’ai lu dans le livre de Roman Petroff « Novembre blanc »  

Elena 2014

lundi 23 juin 2014

CRAINTES

 Denis rentrait chez lui après une réunion qui s’était terminé tard. Sur la route un policier l’arrêta pour lui demander ses papiers et plein d’autres questions, étonné il dit : - Que se passe-t-il ? - Un homme s’est échappé de Fleury Mérogis, enfermez-vous chez vous et n’ouvrez à personne. Il habitait à cinq minutes, la lumière était allumée dans la cuisine et il entendit des voix alors qu’il entrait. Maryse n’était pas seule, elle présenta : - Monsieur Dubuis est tombé en panne de voitures, elle est au garage et nous attendons que le garagiste ramène la voiture, ça ne devrait pas tarder ; j’ai assisté à la panne et je lui ai proposé de venir attendre à la maison. - Tu as bien fait ! Mais le ton montrait la contrariété de son mari. Maryse proposa à Denis de dîner en attendant que Monsieur Dubuis parte, il accepta mais ne se dégela pas pour autant. Il repensait à la fuite d’un suspect dangereux et si cet homme l’était… Que devait-il faire sans preuves ? Il n’allait pas attendre qu’il les tue ! Il l’examina, il avait l’air normal, juste un peu nerveux mais les criminels sont des gens comme les autres physiquement. Il se décida à lui poser quelques questions : - Vous veniez de loin ? - Non, j’habite tout près, je ne pensais pas tomber en panne aussi bêtement ! - Ce n’est pas vous qui m’avez dépassé en revenant du côté de Fleury ? - Cela me paraît difficile, je viens de Rungis. - En effet ! Le silence s’appesantit sur les deux hommes. Maryse sentit l’anxiété de son mari mais ne savait pas comment agir alors elle se taisait et attendait de voir venir les choses. La sonnette fit trembler le couple, Denis ouvrit et se trouva face à un garagiste, il expliqua : - Votre voiture est réparée, il faut surveiller le cardan et aussi votre boîte de vitesses qui n’est plus neuve. Voici votre facture. - Je vous remercie, ma femme doit être folle d’inquiétude et j’ai oublié mon portable. - Il fallait nous le dire, voulez-vous qu’on la prévienne demanda Denis ? - Je veux bien, merci et il téléphona à son épouse. Soulagé Denis lui expliqua pour l’homme qui s’était sauvé de Fleury Mérogis… - Il faut que je me dépêche de rentrer, ma femme ne s’enferme pas quand elle m’attend. Il remercia le couple et partit, en leur laissant sa carte de visite. Maryse regarda machinalement la carte : - C’est un commissaire dit-elle et elle se mit à rire !
Elena 

vendredi 20 juin 2014

MUSEE RUSSE


Il se trouve à St Petersburg et contient toutes les œuvres des peintres russes les plus célèbres de toutes les époques. Quand j’y suis allée on ne le montrait pas aux touristes et j’ai eu la chance que des amis russes m’y aient amené. Les touristes allaient voir les peintres impressionnistes des autres pays.
Il fut construit par Nicolas II et après la révolution on y mit les œuvres des nobles, bourgeois et autres qui constituaient le patrimoine russe. Outre les tableaux il y a plus de 6 000 icônes.
Je vous mets les toiles suivantes par ordre :
- Catherine II de Levitsky (1783)
- La prise de voile de Nesterov (1897-98)
- Le chevalier à la croisée des chemins de Vasnetsov ((1848)
- une icône de George_novgorodicone

Elena 2014




jeudi 19 juin 2014

ALEXANDRA


Elle vivait un pavillon, celui de sa grand-mère, elle était morte, lui léguant son pavillon car elle l’avait élevée.
Alexandra n’aimait pas travailler régulièrement, elle était instable, elle faisait des petit boulots, il lui arrivait d’être modèle ou doublure dans un film. Cela ne rapportait pas beaucoup, elle s’en contentait ; en plus elle louait 2 pièces à un couple et la cave en tant qu’appartement à un autre couple. Elle acceptait de faire le chauffeur jusqu’à la gare, elle était assez loin, elle faisait payer la course un certain prix.
Parfois Alexandra était vraiment fauchée, alors elle entrait chez un des couples, sans s’occuper si la personne était là, mangeait les provisions et repartait. Le soir le couple se trouvait sans dîner, il était inutile de lui faire des reproches, elle savait s’excuser.
Après avoir erré, elle partit en Israël dans un kibboutz, il fallait travailler et au bout d’un an elle est revenue pour se reposer un peu.
J’appris plus tard qu’elle s’était mise avec une fille qui travaillait,  elle vivait à ses crochets, la maison fut vendue depuis un certain temps, cela lui avait permis de bien vivre.

Elena 

mardi 17 juin 2014

LE TRAIN


Elle changeait à Caen pour rentrer à Paris, elle avait 1 heure d’attente et souvent Liliane demandait l’autorisation de sortir, elle se promenait un peu dans la ville et revenait dix minutes avant le départ du train.
Ce jour-là elle revenait avec une nouvelle copine qui vivait à Paris, elles avaient toutes les deux 15 ans, elles sortirent à Caen, se promenèrent et oublièrent l’heure. Une grosse horloge montrait 20 heures, l’heure du départ du train, Liliane se mit à courir, elle criait à sa copine :
-        Nous l’avons raté, je ne sais pas s’il y en a un autre, presse-toi !
Elles arrivèrent essoufflées, le train partait au loin, le chef de gare les regarda étonné en disant :
-        Je pensais que vous étiez dans le train, vous êtes si ponctuelle en général ;
-        Oui, d’habitude je suis seule ;
Liliane en voulait à son amie, elle oubliait qu’elle aurait pu surveiller l’heure également. Elle demanda si elle pouvait téléphoner pour qu’on vienne la chercher, sa valise était lourde et les métros peu sûrs, le prochain train n’était qu’à 22 heures, il mettait 2 heures.
Elle alla  téléphoner, son père ne fut pas trop content, aller la chercher pour minuit ne l’enthousiasmait guère d’autant qu’il travaillait le lendemain, elle se fit disputer pour sa distraction. Sa copine lui avoua :
-        Je n’ai pas assez d’argent, tu me prêtes pour que j’appelle mes parents ;
-        Il te faut combien ? Demanda Liliane de mauvaise grâce ;
-        Dix francs et je te rends la monnaie.
Elle lui tendit le billet sans rien dire, il ne lui restait plus rien, même pas de quoi téléphoner si son père ne venait pas.
Le plaisir de leur sortie s’estompait, leur amitié s’ébréchait rapidement. Elles attendirent le prochain train en parlant très peu, chacune sortit un livre, il faisait nuit quand le train arriva, elles montèrent dans un wagon vide. Liliane regarda son amie, elle pleurait, étonnée elle lui demanda ce qui se passait, elle lui avoua :
-        Mes parents m’ont dit de me débrouiller, à pied je suis à trois satinons de métro ;
-        Ils ne viennent pas te chercher ?
-        Ils m’ont dit de me débrouiller en raccrochant, en colère.
Liliane n’en voulait plus à son amie, elle pensa que ses parents étaient bien inconscients s’ils ne venaient pas, ce n’était peut-être que des mots pour la punir. Elle allait surveiller à la gare, en parler à son père s’ils ne venaient pas.
Le train approchait de la gare Saint-Lazare, Liliane regardait les gens, elle vit son père et se sentit soulagée, Elles descendirent, s’aidèrent pour les valises. Liliane embrassa son père, elle vit son amie chercher des yeux ses parents, ils n’étaient pas venus, elle en parla à son père à l’oreille ;  il dit :
-        Je vais vous ramener mademoiselle, je suis en voiture et à cette heure il n’y a pas beaucoup de circulation ; La jeune fille sourit reconnaissante :
-        Je vous remercie, je pense que mes parents n’ont pas pu venir.
Liliane et son amie montèrent dans la voiture, son père laissa sa copine devant la maison puis ils rentrèrent.
Le lendemain, sa copine lui téléphona, elle la remerciait, ses parents avaient laissé les clés sous le paillasson, ils étaient sortis et n’étaient pas encore rentrés quand elle arriva. Ils lui avaient donné de quoi la rembourser et remerciaient son père.
Au retour, elles se retrouvèrent ensemble, sa copine se sentait un peu gênée, Liliane la mit à l’aise :
-        Ne t’en fait pas, ils avaient sûrement prévu leur sortie avant !
-        Ils savaient que je rentrais, ils auraient pu refuser, je ne compte pas pour eux ;
-        Mais non, tu vois tout en noir ;
-        Je sais ce que je dis, ils ne sont pas sortis une seule fois avec moi ces 15 jours, ils ont continué comme si je n’existais pas.
Liliane ne savait pas comment la réconforter, elle lui tapota la main et dit :
-        La prochaine fois, tu viens chez moi, nous sortirons ensemble, tu n’habites pas loin, ce sera chouette !
-        Oui, je t’en remercie.
L’amitié se resserra au court du trajet,  les amies ne se quittèrent plus et firent le chemin en train ensemble les autres fois sans se tromper, le père de Liliane raccompagnait l’amie avant de rentrer, au retour il disait à sa fille :
-        Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un père comme le tien ;
-        J’en suis consciente répondait Liliane en riant.
Elena




lundi 16 juin 2014

AMOUR


Il avait bâti sa vie sur son amour,
De ses mains il  l‘avait créé ;
Il n’a fallu qu’un seul jour,
Et, l’amour s’est envolé !
Il a pleuré, s’est raccroché,
Déjà elle en aimait un autre,
Elle renaissait avec l’amour.
Tristement, il l’oublia,
Puis, un jour, la retrouva.
De nouveau ils furent ensemble,
Revivant leur pauvre amour 
Qui s’enfuit un jour encore. 

 Elena 

vendredi 13 juin 2014

VACANCES


Nous sommes allés à Caen voir notre petit-fils. Il nous a montré la citadelle, la cathédrale, une exposition de peinture. Nous avons vu le pont de Pégasus Bridge ainsi que la plage de Ouistreham, il y avait déjà toutes les tentes pour les délégations, le grillage et les gardiens et nous sommes partis pour Avranche. De là nous sommes allés à Jersey, un car nous a fait faire le tour de l’île, c’est assez impressionnant de rouler à gauche. Tout est impeccable car les gens ont 3 mois pour réparer ou restaurer, on leur prête même de l’argent mais si ce n’est pas fait ils paient une amende ; il n’y a pas de chômage, pas de brigands, et pas de volets, ils sont faux. L’île est très sauvage !
Nous sommes passés par St Malo pour aller au Cap Fréhel où les pingouins se préparaient à partir pour le pôle Nord, je les ai mieux vu sur le rocher qu’à Spitzberg où ils sautaient dans la mer mais ne restaient pas tranquilles sur les rochers.
Ensuite nous sommes allés à Quiberon, côte sauvage, beaucoup de soleil mais pas de canicule et nous avons visité Belle île, endroit sauvage où vécut la grande Sarah Bernhardt. Les terrains sont en friches et quelques cultures mais j’en ignore la raison. Puis retour. J’ai mis, dans l’ordre, une photo de Caen, moi dans le camping-car regardant une émission Télé qui devait m’amuser, Jersey, un magnifique voilier à St Malo, Cap Fréhel, pingouins et Belle île. Les crêperies bretonnes sont délicieuses !

Elena 2014